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mardi, 13 mars 2012

Parce que je t'aime

podcast


Parce que je t’aime
La part de mort que je sais en toute vie
Vient de disparaître …
– Feu la mort ! –
Et le soleil est adolescent …

Salut ! Compagnon flamboyant
Qui sèche la pluie comme des larmes
Qui m’arme
De toutes mes envies
De toi
L’envie de naître et de renaître
Toujours,
Toujours
Pour aimer
Pour t’aimer …
Pour être
Pour t’être
Toujours, tous les jours
Pour m’être aussi parfois
Quand la peur me vient
De t’être trop peu
De t’être trop vieux
Trop vain
Quand mes bras tremblent du bout de leurs doigts
Parce que ton corps est là contre moi
Et que je t’aime
Fort, trop fort
Pour t’aimer bien.

Parce que je t’aime
Et que tu es mon soleil
Je vais renaître.

 © Jacques Deslandes - texte déposé à la sacem

10:20 Publié dans Les Mots que je te dis ... | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : poésie, chanson, auteur, littérature, poète, amour, diseur de poème | |  Facebook | | Pin it! |  Imprimer | | |

Commentaires

Un grand Merci à Nathalie de m'avoir fait confiance en me pemettant l'accès à ce site. J'y ai déjà trouvé qq jolis textes, je garde cette adresse en tête et ne manquerais pas de revenir.
Bravo à vous, Monsieur, je suis très sensible à votre poésie et suis persuadée que vous feriez bcp d'heureux à diffuser certains de vos textes en musique !
Bien respectueusement : CHAPEAU !

Écrit par : Odile | lundi, 20 mars 2006

C'est un bonheur de relire tes textes Jacques! Magnifique cela prend toujours aux tripes et je me souviens des trajets Angoulême Poitiers où je conduisais et où tu me berçais de tranches de ta vie et de poèmes si bien dis. Grosses bises et à très bientôt l'artiste.

Écrit par : Isabelle | lundi, 01 mai 2006

lorsqu'au hasard d'une promenande sur google je tombe sur Gribouille et sur Jean Vilar mes 20 ans me sautent à la figure et les souvenirs se bousculent :
Gribouille et sa voix prenante d'émotion, ses cris et son mal de vivre ! ses chansons (Mathias passe en boucle des heures durant sur mon lecteur) Gribouille au cabaret de l'Ecluse, un soir, avant Barbara et son piano, éblouissement-
Jean Vilar ! ancien élève du cours Dullin, dans les sous-sols de Chaillot et presque 10 ans d'Avignon, Vilar et Gérard Philipe, Daniel Sorano, Maria Cassarès, Noiret, Darras, Cuny, Georges Wilson, Sylvia Montfort et...ceux qui firent de nos 20 ans de si belles soirées...Vilar et les lectures, les discussions dans le Verger d'Urbain V ou dans la cour du Lycée où nous étions logés -
Merci ami inconnu, merci de m'enlever 50 ans de ma vie et de me remettre dans les temps heureux d'une jeunesse heureuse..
Fratenelles amitiés de Jean-Claude Koutchouk


A V I G N O N

J'ai longtemps voyagé sur des routes interdites
En des temps bien bizarres, en des temps bien lointains
Comme si c'était hier, comme si c'était demain
J'habitais des châteaux, des cavernes troglodytes

Habillé de haillons ou de vêtements d'or
Ma voix était d'emp'reur, d'esclave ou bien de traître
J''étais le roi Richard toujours prêt à renaître
Don Juan, Sganarelle, le Cid Campéador

Etendards et tambours se mêlaient aux cigales
L'immense cour d'honneur résonnait de musique
Vibrait du son des voix, tempêtes fantastiques
Les couleurs en étaient triplement impériales

Le mistral était là, fouettant, lapidaire
De son souffle magique emportant les paroles
Les costumes volaient comme des barcarolles
Devant nos yeux s'ouvraient un monde légendaire

Le verger d'Urbain cinq, le pont Saint-Benezet
Et le rocher des Doms résonnaient de nos rires
L'île de la Barthelasse : nos rêves et nos délires
Le théâtre en était, dans nos coeurs, le creuset.

Le grand Rhône, à nos pieds, roulait, de nos vingt ans
Les galets et le sable, comme roulaient les têtes
De Danton, de Camille.....volent les circaêtes
Ô personnages illustres, véritables titans!

Lorsque, les feux éteints, Lorenzo étant mort,
Jetés dedans l'Arno de Florence papale
Un océan humain, véritablke sépale
S'écoulait dans la ville comme on accoste au port

La place de l'Horloge aux cafés en terrasses
Recevait, de nos coeurs, l'enthousiasme vainqueur
Nectar ou ambroisie, peu importe la liqueur
Le matin nous voyait comme héros en cuirasses

Nous étions tour à tour, et le bon et le fourbe :
Fabiano Fabiani et elle Marie Tudor
Auguste l'empereur et Cinna le condor
Mère Courage dans la guerre, la souffrance et la tourbe

Le théâtre n'est pas mort, aujourd'hui comme hier
Renaissent les Vilar qui redonnent du souffle
Pour que vivent les rêves avant que ne s'essouffle
Le bonheur du théâtre dont on se sent si fier

jean-claude.koutchouk@wanadoo.fr

Écrit par : jean-claude koutchouk | jeudi, 06 septembre 2007

Mon frère, mon Jacques,
Je t'aime et tu me manques déjà. Aujourd'hui est un jour de tristesse et de pleurs. C'est la nuit pour moi, si loin de toi, frère Jacques, mais aussi si douloureusement proche. Il ne reste désormais que les souvenirs d'une vie ancrés dans mon âme qui me serviront de phare pour allumer ma vie.
Viens me voir souvent, très souvent, dans mon coeur, dans ma tête.
Tu es déjà présent, tu es déjà ancré, alors allume ta lumière pour l'éternité.
Je t'embrasse avec ma tendresse, je t'aime avec mon âme.
Ton petit frère qui toujours dansera un rock avec toi quand les soirs seront tristes.
Gilles

Écrit par : Gilles | mardi, 18 septembre 2007

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