mardi, 05 février 2008
Eco-système ? Eco-on-s'aime?
© Jacques Deslandes - texte déposé à la sacem

  En hommage à René Dumont que j'ai eu le grand plaisir de connaître dans les années soixante-dix.
Un être vivant, c’est quelqu’un qui veut vivre,
 C'est-à-dire se nourrir, se vêtir, se chauffer,
 Se déplacer, se divertir, se soigner (…)
 Et profiter de tout ce que le Monde peut lui offrir.
 Bien sûr. Mais à quel prix ?
 Et pour qui ?
 Pour lui tout seul ?
 Probablement pas
 Un jour ce gars-là
 Voudra être un papa
 Cela s’appelle
 Générer
 Et c’est grâce à cela que nous sommes nés
Hélas, quelques uns forcément en payeront le prix.
 La vie n’est pas telle qu’on puisse à ce point
 Jouer avec elle sans fin.
 C’est pourquoi un jour on peut l’espérer
 Pour l’amour de la vie, 
 « on peut toujours rêver »,
 La vie de tout le monde,
 De toi, de moi, de nous
 S’appellera Écologie,
 Ecosystème, Éco-on s’aime …
 Éco-on vit  
Et tout cela se passe sur une boule bleue
 Fragile,
 Gracile
 Une Terre adorée si peu
Qu’il faut se demander
Si nous avions raison
Au travers de nos guerres
Et de nos déraisons
De ne pas l’aimer elle
D’abord pour ce qu’elle est
Notre Terre aux yeux bleus
Qui scrute le Soleil
Et fait mal à son feu
Notre Terre
Tout simplement
Notre Terre
Qu’il faut maintenant
Défendre tellement
20:40 Publié dans Les Mots que je te dis ...  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : poésie,  auteur,  littérature,  écologie,  poète,  terre,  diseur de poème |  |
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lundi, 25 juillet 2005
Les souvenirs de la pauvre Terre
de Nasrine Daftartchi
 (jeune étudiante iranienne de 22 ans qui m'a adressé ce beau poème via internet)
 Face à tous les cataclysmes qui n'arrêtent plus de frapper avec une violence inouïe aux 4 coins de la planète, ce poème prend vraiment une résonnance de plus en plus particulière.

 Je m'appelle Terre
 
 Je suis née hier
 Ou peut-être avant hier
 Mais bon cela ne change rien
 De ce que j’ai perdu de bien
 
 J'ai une douleur dans mon cœur
 J'ai même perdu ma sœur
 Elle s'appelait l’air pur
 Elle avait un chagrin dur
 
 Elle s'envolait partout
 Et me partageait tout
 Tu sais ce que c’est le pire ?
 C’est que ces chagrins n'empirent
 
 Quel est donc le pourquoi?
 Je t'avais tout donné de moi
 Pour toi la beauté admirée
 Mais bon je me suis trompée !!!
 
 J'ai abrité l'homme
 J’étais son royaume
 Je l'ai porté et embrassé
 J'ai ouvert mes bras pour le caresser
  
 Non seulement j’ai tout perdu
 Mais désormais je suis foutue
 Gare à toi l'homme rebelle
 Gare à toi l'homme rebelle
 
 J'ai un chagrin dur
 Je vais me tuer j'en suis sûre
 Et pour me débarrasser de lui
 Je m'enfuie mais m'ennuie ...
 
 Je regrette le passé
 Des jolis jours effacés
 Gare à toi l'homme rebelle
 Gare à toi l'homme rebelle
  
 Je me suis sacrifiée pour toi
 Je t'avais choisi comme Roi
 Et toi en récompense
 Tu as voulu mon absence
 
 Gare à toi l’homme rebelle
 
 Alors, je te donnerai la leçon
 Qu'il fallait respecter mes dons
 Voilà c'est bien décidé
 Cherche-toi une idée
 
 Pour le reste de ta vie
 Il faudra te trouver un abri
 Gare à toi l’homme rebelle
 Gare à toi l’homme rebelle
 
 
 Et pour continuer à découvrir l'univers de Nasrine, voici son blog ainsi que celui de ses amis de l'université de Tabriz http://www.azadunifr.blogspot.com/, tous passionnés par la langue française et ses auteurs.
19:51 Publié dans Poètes du cyber espace  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : poésie,  poème,  terre,  écologie,  regret |  |
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