mardi, 13 mai 2014
Je marche mes poèmes
© Jacques Deslandes - texte déposé à la sacem

Moi, tu sais, j’ai toujours marché mes poèmes
Je les écris tous pas à pas
Sans savoir quel mot me viendra
Je ne suis pas mon propre maître
En fait, les mots me mangent
Ils sont mes propres traîtres
Situation étrange
Que je ne comprends pas
Les mots me viennent tels des anges
Qui me suivent pas à pas
Mais je ne les vois pas
Et pourtant ils sont là
Je marche mes poèmes
Comme je marche ma vie
Sans savoir où je vais
Sans savoir qui je suis
Peut-être qu’un jour je comprendrai
Et ce sera grâce à toi
S’il en est ainsi
Alors, lecteur, Merci
                                                        00:35 Publié dans Les Mots que je te dis ...  | Lien permanent  | Commentaires (1)  | Tags : poésie,  littérature,  auteur,  poète,  diseur de poème,  inspiration |  |
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lundi, 12 mai 2014
Fouille dans ta tête
Fouille dans ta tête
Pour y trouver des mots
Pas forcément des mots nouveaux
Des mots de tous les jours
Qui naissent comme ça
Simplement
Parce que tu es là
Des mots qui te caressent
Des mots qui te tendressent
Des mots qui te disent tout
Et aux autres rien
Mais vraiment rien du tout
Rien qu’ils ne peuvent surprendre
Des mots qu’ils ne peuvent comprendre
Qui disent à toi ce que je veux te dire
Des mots
Qui les feront sourirent et qui te feront rire
Des mots
Dont ils ne riront pas vraiment
Par faute de comprendre
Des mots
Mais pas à eux tout simplement
Des mots
Qui ouvriraient les portes de l’enfance
Des mots tout juste appris
Des mots à peine compris
Des mots comme pour une défense
Des mots qui sont des jeux
Et puis que l’on dépense comme en toute innocence
Pour se comprendre mieux
Dans un combat à deux
Duels de révérence
Duels de mots creux
Des mots qui sont des cris
Pas trop forts mais quand même
Des mots qui sont des cris
Pour exalter la vie
Des mots qui sont des cris
Pour lui dire je t’aime
Des mots qui sont des cris
Des cris que l’amour mène
Des mots qui sont des cris
Des cris que l’amour tue
Tourmente et mine
Tout simplement
Je ne connais qu’un cri : Maman
Mais des mots qu’il faut vivre
Des mots qu’il faut comprendre et puis surprendre aussi
Des mots qui font de nous celui qui est surpris
Des mots pour exalter ce peu qu’on a de vivre
Des mots pour relater aussi petit que nous
Des mots pour dire tout simplement
Des mots pour dire tout bêtement
Il est si difficile d’aimer pour tous
Dans ce monde imbécile où tout est déformé
Aimer n’a plus de sens
Et pourtant
Je t’aime
© Jacques Deslandes - texte déposé à la sacem
                                                        10:55 Publié dans Les Mots que je te dis ...  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : auteur,  poésie,  poème,  poète,  amour,  mots,  aimer |  |
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vendredi, 20 septembre 2013
Tu seras un homme …
© Jacques Deslandes - texte déposé à la sacem (Adaptation libre d’après R. Kipling)
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans trop d’amertume te mettre à reconstruire,
Si tu peux oublier les injures et les cris
Pour peu qu’on te rende un sourire
Si au beau temps d’aimer tu deviens fou d’amour
Ivre de joie, d’espoir, mais surtout de tendresse,
Si te sachant haï, sans haïr à ton tour
Tu ne renies pas ton ivresse ;
Si toutes tes paroles sont traduites en mensonges
Comme autant de poignards qu’on plante dans ton dos,
Si tu sais rester fier même en jetant l’éponge
Sans mentir toi même d’un seul mot ;
Si tu peux rester digne au côté des puissants
Mais défendre les humbles, dénoncer la misère,
Si, découvrant la honte du pouvoir de l’argent
Tu sais raviver ta colère ;
Si tu peux méditer, observer et connaître
Sans trop désespérer des hommes en leur fureur,
Si tu sais préférer l’esclave à son maître,
Te faire l’ennemi du malheur ;
Si tu peux être dur quand l’autre est le plus fort,
Si tu peux être faible quand l’autre est un enfant,
Si tu sais être bon jusqu’au soir de ta mort
Même si ton monde est méchant ;
Si tu peux rencontrer succès après défaites
Sans jamais être dupe des raisons qui t’y mènent,
Si tu sais faire briller ce soleil dans ta tête :
L’amour de la famille humaine ;
Alors rires et pleurs, colères, défaites, victoires,
Seront autant de marches que tu auras gravies
Et plus vrai que ces dieux enrubannés de gloire,
Tu seras un homme, mon fils.
                                                        18:26 Publié dans Les Mots que je te dis ...  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : auteur,  poésie,  poème,  poète,  amour,  homme |  |
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mardi, 13 mars 2012
Parce que je t'aime

 
 
 Parce que je t’aime
 La part de mort que je sais en toute vie
 Vient de disparaître …
 – Feu la mort ! –
 Et le soleil est adolescent …
 
 Salut ! Compagnon flamboyant
 Qui sèche la pluie comme des larmes
 Qui m’arme
 De toutes mes envies
 De toi
 L’envie de naître et de renaître
 Toujours,
 Toujours
 Pour aimer
 Pour t’aimer …
 Pour être
 Pour t’être
 Toujours, tous les jours
 Pour m’être aussi parfois
 Quand la peur me vient
 De t’être trop peu
 De t’être trop vieux
 Trop vain
 Quand mes bras tremblent du bout de leurs doigts
 Parce que ton corps est là contre moi
 Et que je t’aime
 Fort, trop fort
 Pour t’aimer bien.
 
 Parce que je t’aime
 Et que tu es mon soleil
 Je vais renaître.
© Jacques Deslandes - texte déposé à la sacem
                                                        10:20 Publié dans Les Mots que je te dis ...  | Lien permanent  | Commentaires (4)  | Tags : poésie,  chanson,  auteur,  littérature,  poète,  amour,  diseur de poème |  |
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mardi, 03 mai 2011
Un poète ne s’appartient pas
                                                        12:52 Publié dans Les Mots que je te dis ...  | Lien permanent  | Commentaires (3)  | Tags : poésie,  littérature,  auteur,  chanson,  poète,  diseur de poème,  fou |  |
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samedi, 26 février 2011
L'homme qui n'a pas de musique en lui... de W. Shakespeare
Remarquez un troupeau sauvage et vagabond, une horde de jeunes poulains indomptés : ils essayent des bonds effrénés, ils mugissent, ils hennissent, emportés par l'ardeur de leur sang. Mais que par hasard ils entendent le son d'une trompette ou que toute autre musique frappe leurs oreilles, vous les verrez soudain s'arrêter tous, leur farouche regard changé en timide extase sous le doux charme de la musique.
Aussi les poètes, ont-ils feint qu'Orphée attirait les arbres, les pierres et les flots, parce qu'il n'est point d'être, si brut, si dur, si furieux, dont la musique ne change pour un moment la nature.
L'homme qui n'a pas de musique en lui et qui n'est pas ému par le concert des sons harmonieux est propre aux trahisons, aux stratagèmes, aux rapines. Les mouvements de son âme sont mornes comme la nuit et ses affections noires comme l'Erèbe. Défiez-vous d'un tel homme ! Ecoutons de la musique
                                                        19:42 Publié dans Parmi mes auteurs préférés  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : poésie,  littérature,  poète,  la vie,  musique |  |
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jeudi, 31 juillet 2008
Adieu Poète
Mais le son pénétrant de sa voix de poète demeure ainsi que ses textes si poignants et si inspirés ... Pour nous rappeller que la vie est belle même si parfois le désespoir l'emporte parce qu'on la voudrait meilleure et surtout moins injuste.
(...)
L’absence, c’est comme un puits qu’on aurait dans sa têteQui fait pleurer nos yeux quand nos yeux se souviennent :
L’absence, c’est tout ce que l’amour ne veut pas être :
C’est ce trop plein de manque, c’est ce si peu de l’autre
Qu’on se retrouve nu, sans pouvoir rien donner.
(...)
Deux enfants t’ont perdu qui refusaient ta mort
Mordre l’absence à mort ! …Mais la vie est plus forte !
(...)
Et il est là quelque part entre nous
(...)
                                                        23:18 Publié dans Ma Vie en poésie  | Lien permanent  | Commentaires (1)  | Tags : adieu,  poète,  mort,  absence,  poésie |  |
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mardi, 29 avril 2008
Pionnier
© Jacques Deslandes - texte déposé à la sacem
On élargit la vie
Nous la rendons plus belle
Pour celles et ceux qui veulent bien la vivre
Nous sommes des pionniers
Le futur, ce n’est pas seulement demain
Le futur c’est bien plus loin
Le futur, c’est nous
C’est ceux qu’on aime
Ceux que l’on a créés
Ceux qui sont là
Dont on a peur
Peur de leur vie
Pas peur pour nous
On élargit la vie
Nous la rendons plus belle
Pour celles et ceux qui veulent bien la vivre
Nous sommes des pionniers

                                                        17:30 Publié dans Les Mots que je te dis ...  | Lien permanent  | Commentaires (1)  | Tags : poésie,  poète,  auteur,  diseur de poème,  littérature |  |
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lundi, 17 mars 2008
Verdun
© Jacques Deslandes - texte déposé à la sacem
En ces jours de commémoration de la disparition du dernier poilu français, Lazare Ponticelli, voici un texte de prose poétique intitulé "Verdun", qui relate un dialogue entre un fils et son père déserteur, en relation avec les rébellions et les désertions de soldats qui eurent lieu en 1917 suite à la révolution russe, et qui furent réprimées dans le sang à coup de pelotons d'exécution expéditifs.
Papa, dis, p’pa, où est-ce qu’on va comme çà
 dis, p’pa, dis écoute-moi
 Papa, pourquoi tu fais cette tête là
 J’t’ai jamais vu comme çà
 dis, p’pa, dis réponds-moi
 Tu sais j’ai froid et j’ai faim
 dis, j’ai grand faim
 Papa, si on retournait à Verdun
 Tu t’souviens, y avait du pain
 à Verdun
 
 Tais-toi, fiston, dis pas d’bêtises
 Ça qu’on y faisait m’fout la hantise
 Parce que même si y avait des ch’mises
 Parce que même si y avait du pain et des sorlots
 Verdun, c’est l’charnier des assassins
 Verdun, c’est l’charnier des héros
 Ceux qui y sont y sont pas des hommes
 Y sont des bêtes, des bêtes de somme
 Des paumés qu’la gloire assomme
 
 Papa, tu veux plus être un grand héros
 T’aurais ton nom dans les journaux
 La vie alors serait du gâteau
 On serait riches, on aurait du cœur
 J’te paierais des grolles de chasseur
 Et à Maman, t’y paierais des fleurs …
 
 Tais-toi et marche, un héros moi
 Ah, tu t’figures
 Que je tuerais quelqu’un pour l’allure
 Que m’donnerait cette gloire
 D’avoir gagné sur un champs d’foire
 Où les quilles elles sont la mémoire
 Tais-toi et marche, te retourne pas
 C’qu’est derrière nous ce sont nos pas
 Et ça qu’est devant, c’est la seule voie
 Qui ne soit pas encore souillée
 Par le sang de tous ces bouchers
 La seule où l’on puisse rêver
 
 Papa, dis p’pa, où est-ce qu’on va comme ça
 Dis, p’pa, dis, écoute-moi
 Papa, on a traversé tout Paris
 On a rien mangé d’puis samedi
 On a marché et puis, et puis
 Et puis, j’sais bien pourquoi qu’on fuit
 Dis, Papa, tu sais où on va
 J’sais bien qu’tu l’sais, sois chic, dis-moi
 Dis-moi aussi tout c’que t’as vu
 Je veux savoir, j’ai pas vécu
 Dis-moi la vie comme tu l’as vue …?
 
 La vie fiston, c’est un corridor
 Tu sais un couloir où le pauvre y dort
 Il est long, il est retord
 Un labyrinthe quoi, mais on s’en sort
 Quelque fois c’est une salle d’attente
 Alors tu rentres et tu attends
 Tu attends quoi, je n’sais pas, t’attends
 Et quand t’es las, ben on t’étend
 
 Et nous qu’est-ce qu’on fait, dis Papa
 
 On entre, on voit et on s’en va
 Allons viens, pressons-nous si t’as froid
 Plutôt qu’on y sera, mieux qu’on s’ra
 
 Papa, dis p’pa v’l’a Notre-Dame
 Et ben on l’connaît l’maccadam
 D’puis Verdun qu’on marche et qu’on damne
 Tu parles d’une trotte
 Oh, regarde, y ont des flambeaux
 Tu parles d’un truc, qu’est-ce que c’est beau !
 Oh, regarde, le bonhomme tout là-haut
 Tu crois qu’j’y ressemble ? c’est rigolo !
 Oh, regarde la sale tête qu’il a
 Celui qu’est à gauche de çuila
 
 Viens, r’garde pas ça
 R’garde pas ça, j’te dis, c’est idiot
 C’est méchant et puis c’est faux
 Pas d’justice t’entends, y a pas d’justice
 Et y en aura pas tant qu’y aura des guerres
 Tant qu’on s’battra
 Tant qu’on t’dira d’tirer sur un homme qu’est comme toi
 Y a pas de justice
 Y en a pas.
 Écoute mon petit, écoute-moi
 Aime, aime n’importe qui
 Aime n’importe quoi
 L’amour ça fait du bien au fond de soi …
 Tu sais à la maison, je n’peux plus y aller
 Regarde ces gendarmes, ils viennent m’arrêter
 Mais toi retourne voir Maman
 Et dis lui que je l’aime
 Retourne voir Maman et va vivre avec elle
 Dis-lui ce que je suis, dis-lui, elle comprendra
 Dis-lui, un déserteur ton Papa …
 
 Papa, dis p’pa qu’est-ce que tu fais
 Te v’là monté sur l’parapet
 Non, Papa !
 C’est vous qui l’avez tué
 Et Maman où elle est maintenant
 Maman je t’aime,
 Maman il t’aime,
 Maman on t’aime, nous
 Maman, crachons sur la guerre
 Maman, crachons sur les bourreaux
 Maman, ils sont des salauds
 D’où on vient, là-bas
 À Verdun
                                                        19:30 Publié dans Les Mots que je te dis ...  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : poésie,  guerre,  verdun,  poète,  auteur,  déserteur,  littérature |  |
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mardi, 05 février 2008
Eco-système ? Eco-on-s'aime?
© Jacques Deslandes - texte déposé à la sacem

  En hommage à René Dumont que j'ai eu le grand plaisir de connaître dans les années soixante-dix.
Un être vivant, c’est quelqu’un qui veut vivre,
 C'est-à-dire se nourrir, se vêtir, se chauffer,
 Se déplacer, se divertir, se soigner (…)
 Et profiter de tout ce que le Monde peut lui offrir.
 Bien sûr. Mais à quel prix ?
 Et pour qui ?
 Pour lui tout seul ?
 Probablement pas
 Un jour ce gars-là
 Voudra être un papa
 Cela s’appelle
 Générer
 Et c’est grâce à cela que nous sommes nés
Hélas, quelques uns forcément en payeront le prix.
 La vie n’est pas telle qu’on puisse à ce point
 Jouer avec elle sans fin.
 C’est pourquoi un jour on peut l’espérer
 Pour l’amour de la vie, 
 « on peut toujours rêver »,
 La vie de tout le monde,
 De toi, de moi, de nous
 S’appellera Écologie,
 Ecosystème, Éco-on s’aime …
 Éco-on vit  
Et tout cela se passe sur une boule bleue
 Fragile,
 Gracile
 Une Terre adorée si peu
Qu’il faut se demander
Si nous avions raison
Au travers de nos guerres
Et de nos déraisons
De ne pas l’aimer elle
D’abord pour ce qu’elle est
Notre Terre aux yeux bleus
Qui scrute le Soleil
Et fait mal à son feu
Notre Terre
Tout simplement
Notre Terre
Qu’il faut maintenant
Défendre tellement
                                                        20:40 Publié dans Les Mots que je te dis ...  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : poésie,  auteur,  littérature,  écologie,  poète,  terre,  diseur de poème |  |
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dimanche, 03 juin 2007
C’est beau d’être né de toi
En ce jour de Fêtes des mères, voici une chanson pour dire tout son amour à toutes les Mamans du monde
C’est beau d’être né de toi
 C’est beau que tu aimes Papa
 C’est beau cette vie que l’on a
C’est beau d’être aimé de toi
Maman, je veux te dire je t’aime
Je veux te le dire en poème
Mais, je ne sais comment l’écrire
Y’a trop de mots pour te le dire
C’est beau d’être né de toi
 C’est beau que tu aimes Papa
 C’est beau cette vie que l’on a
 C’est beau d’être aimé de toi
Je sais qu’un jour je serai grand
Je vais devenir un parent
Tu seras toujours ma maman
Encore plus fort que maintenant
C’est beau d’être né de toi
 C’est beau que tu aimes Papa
C’est beau cette vie que l’on a
 C’est beau d’être aimé de toi
Tu dis qu’un jour tu vas partir
Maman, tu ne dois pas mourir
La mort n’est pas faite pour toi
Maman, il te faut rester là
C’est beau d’être né de toi
 C’est beau que tu aimes Papa
 C’est beau cette vie que l’on a
 C’est beau d’être aimé de toi
Maman, je veux te dire je t’aime
Je veux te le dire en poème
Maman, c’est ta fête aujourd’hui
Merci d’avoir créé ma vie
© Jacques Deslandes - texte déposé à la sacem
                                                        11:50 Publié dans Les Mots que je te dis ...  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : auteur,  poésie,  poème,  poète,  fête des mères,  maman,  chanson |  |
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mercredi, 25 avril 2007
Le Discours
© Jacques Deslandes - texte déposé à la sacem
L’assistance était belle, on parlait politique
 Et tous les orateurs avaient eu du succès
 Ils avaient exposé les dernières statistiques
 Et chacun à présent se sentait rassuré
 «Entre les démagogues, les traites, et les menteurs
 On ne sait vraiment plus mon cher pour qui voter !»
 On avait oublié d’éteindre un projecteur
 Quand soudain des coulisses un homme est arrivé …
 Il y eut un silence, alors il a chanté :
 
 Demain tout peut changer
 Ma seule politique, c’est mon pouvoir d’aimer !
 Je veux créer un monde, un monde à notre image
 Monde où nous serons fous, monde où nous serons sages
 Mon premier sera l’Homme, ma première la Femme
 L’Enfant sera mon cœur, le Vieillard mon âme.
 Plus de papa-maman, plus de bible, plus de lois,
 Plus de cette morale qui enfante la haine
 Et qui met pour leurs crimes au service des rois
 Le peu qu’il nous restait de la conscience humaine …
 
 Demain tout peut changer
 Ma seule politique, c’est mon pouvoir d’aimer !
 Je t’apprendrai à lire dans les yeux des étoiles
 L’alphabet de la joie, les verbes en mouvement
 Je t’apprendrai à lire sur le front des étoiles
 Le grand livre oublié du message des vents.
 Et s’il faut que mes ongles creusent ta carapace
 J’inventerai des mots qui sauront t’écorcher
 J’arracherai de toi ces lambeaux de grimace
 Cette servilité qui t’a défiguré …
 
 Demain tout peut changer
 Ma seule politique, c’est mon pouvoir d’aimer !
 Faut-il que je te montre le rire de la haine
 Sous le masque de plomb d’un garçon de quinze ans
 Auquel on a appris semaine après semaine
 A ne jamais confondre travail et sentiment
 Qui donne un coup de pied au ventre de sa chienne
 Et puis va étudier sa leçon d’allemand
 Et qui demain fera des enfants à la chaîne
 Auxquels il apprendra à devenir méchants …
 
 Demain tout doit changer
 Ma seule politique, c’est mon pouvoir d’AIMER !
 L’assistance était belle, on parlait politique
 Et tous les orateurs avaient eu du succès
 Pourtant je me souviens qu’un moment de panique
 Secoua les premiers rangs de cette noble assemblée.
 «Qu’attend donc la police ? C’est un provocateur
 Vous voyez bien ma chère qu’on n’est pas protégés !»
 Mais une balle éteignit soudain le projecteur
 Ce n’est qu’à la troisième que l’homme fut touché.
 Il y eut un silence et quelqu’un a crié :
 
 Demain tout va changer
 Ma seule politique, c’est mon pouvoir de TUER !
                                                        17:40 Publié dans Les Mots que je te dis ...  | Lien permanent  | Commentaires (2)  | Tags : chanson,  auteur,  littérature,  poète,  discours politique,  diseur de poème,  poésie |  |
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