dimanche, 03 juin 2007
C’est beau d’être né de toi
En ce jour de Fêtes des mères, voici une chanson pour dire tout son amour à toutes les Mamans du monde
C’est beau d’être né de toi
C’est beau que tu aimes Papa
C’est beau cette vie que l’on a
C’est beau d’être aimé de toi
Maman, je veux te dire je t’aime
Je veux te le dire en poème
Mais, je ne sais comment l’écrire
Y’a trop de mots pour te le dire
C’est beau d’être né de toi
C’est beau que tu aimes Papa
C’est beau cette vie que l’on a
C’est beau d’être aimé de toi
Je sais qu’un jour je serai grand
Je vais devenir un parent
Tu seras toujours ma maman
Encore plus fort que maintenant
C’est beau d’être né de toi
C’est beau que tu aimes Papa
C’est beau cette vie que l’on a
C’est beau d’être aimé de toi
Tu dis qu’un jour tu vas partir
Maman, tu ne dois pas mourir
La mort n’est pas faite pour toi
Maman, il te faut rester là
C’est beau d’être né de toi
C’est beau que tu aimes Papa
C’est beau cette vie que l’on a
C’est beau d’être aimé de toi
Maman, je veux te dire je t’aime
Je veux te le dire en poème
Maman, c’est ta fête aujourd’hui
Merci d’avoir créé ma vie
© Jacques Deslandes - texte déposé à la sacem
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mercredi, 25 avril 2007
Le Discours
© Jacques Deslandes - texte déposé à la sacem
L’assistance était belle, on parlait politique
Et tous les orateurs avaient eu du succès
Ils avaient exposé les dernières statistiques
Et chacun à présent se sentait rassuré
«Entre les démagogues, les traites, et les menteurs
On ne sait vraiment plus mon cher pour qui voter !»
On avait oublié d’éteindre un projecteur
Quand soudain des coulisses un homme est arrivé …
Il y eut un silence, alors il a chanté :
Demain tout peut changer
Ma seule politique, c’est mon pouvoir d’aimer !
Je veux créer un monde, un monde à notre image
Monde où nous serons fous, monde où nous serons sages
Mon premier sera l’Homme, ma première la Femme
L’Enfant sera mon cœur, le Vieillard mon âme.
Plus de papa-maman, plus de bible, plus de lois,
Plus de cette morale qui enfante la haine
Et qui met pour leurs crimes au service des rois
Le peu qu’il nous restait de la conscience humaine …
Demain tout peut changer
Ma seule politique, c’est mon pouvoir d’aimer !
Je t’apprendrai à lire dans les yeux des étoiles
L’alphabet de la joie, les verbes en mouvement
Je t’apprendrai à lire sur le front des étoiles
Le grand livre oublié du message des vents.
Et s’il faut que mes ongles creusent ta carapace
J’inventerai des mots qui sauront t’écorcher
J’arracherai de toi ces lambeaux de grimace
Cette servilité qui t’a défiguré …
Demain tout peut changer
Ma seule politique, c’est mon pouvoir d’aimer !
Faut-il que je te montre le rire de la haine
Sous le masque de plomb d’un garçon de quinze ans
Auquel on a appris semaine après semaine
A ne jamais confondre travail et sentiment
Qui donne un coup de pied au ventre de sa chienne
Et puis va étudier sa leçon d’allemand
Et qui demain fera des enfants à la chaîne
Auxquels il apprendra à devenir méchants …
Demain tout doit changer
Ma seule politique, c’est mon pouvoir d’AIMER !
L’assistance était belle, on parlait politique
Et tous les orateurs avaient eu du succès
Pourtant je me souviens qu’un moment de panique
Secoua les premiers rangs de cette noble assemblée.
«Qu’attend donc la police ? C’est un provocateur
Vous voyez bien ma chère qu’on n’est pas protégés !»
Mais une balle éteignit soudain le projecteur
Ce n’est qu’à la troisième que l’homme fut touché.
Il y eut un silence et quelqu’un a crié :
Demain tout va changer
Ma seule politique, c’est mon pouvoir de TUER !
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mardi, 27 mars 2007
Sidéric
© Jacques Deslandes - texte déposé à la sacem
De l’amour plein la gueule …
Mais le sida dans l’cul !
Il est parti tout seul
L’ami qu’on ne voit plus
Il est parti très vite
C’était tout au début
La mort a pris sa bite
Et nous a fait cocus …
La mort a pris sa bite
Et puis sa vie aussi
De là où il habite
Je l’entends qui nous crie :
«Soyez pas cons les gars
Bordel protégez-vous
Nous, on ne savait pas
Mais vous vous seriez fous
Ell’ band’ra pas plus petit
Votre queue en latex
Respectez votre vie
Protégez votre sexe
Respectez votre vie
Y a trop morts dans la foule
Mourir au creux d’un lit
C’est cher payer la moule !
C’est cher payer l’amour
Que d’en mourir pour çà
Deux vies, c’est bien trop court
Pour mourir du sida !
Nos queues donnent la vie
Comme elles portent la mort
Sois pas salaud ami
Protège-moi d’abord
Sois pas salaud ami
Empêche la mort en moi
Donne-moi ces mille vies
Que ton sexe me doit ! …»
L’amour en pleine gueule ..
Et le sida dans l’cul
Éric est parti seul
On ne l’a plus revu
Il est parti très vite
C’était au tout début
La mort a pris sa bite
Et nous a faits cocus …
L’amour en pleine gueule
Et puis la vie avec
Çà dépend de toi seul
Çà dépend de toi, Mec !
L’amour en pleine gueule …
Avec la vie en plus
Çà dépend de vous seuls …
Et la mort l’a dans l’cul !
Hétéro, mon ami
C’est vrai, pour toi aussi !
Poème écrit le 13/12/95 et dédié à Éric et ses amis – dont j’étais comme un frère …
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vendredi, 23 février 2007
Demain
© Jacques Deslandes - texte déposé à la sacem
Écoute bien ça, mon ami, je te le dis
Hier, c’est encore aujourd’hui
Demain ne sera pas peut-être
Écoute bien ça, mon ami, je te le dis
Demain sautera par la fenêtre
Et tu resteras là sans vie
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mardi, 23 janvier 2007
Paroles de Prévert
J'ignore tout ce que je sais
Et ne sais rien du tout
De tout ce que j'ignore
Comment pourrais-je croire à la mort
Puisque je sais que tu mourras un jour.
La Belle Vie
Quand la vie a fini de jouer
La mort remet tout en place
La vie s'amuse
La mort fait le ménage
Peu importe la poussière qu'elle cache sous le tapis
Il y tant de belles choses qu'elle oublie.
Voir aussi : Reportage multimédia sur Jacques Prévert
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mercredi, 10 janvier 2007
Concarneau
© Jacques Deslandes - texte déposé à la sacem
Ce poème, c'est à ma mère Guite que je le dédie
Je suis un slave breton qui plante ses racines
Là où la ville a rendez-vous avec la mer
Dans un pays salé où des vagues lubriques
Mordent les pieds des roches en dessinant des criques
Où mes enfants se baignent aussitôt qu’il fait chaud.
Je suis un immigré face à la grande usine
Là où la vie fabrique la vie sans renoncement
Sous une place forte, close de pierres de taille
De ciment de Russie, de sable maculé
Que les hommes ratissent aux abords de l’été
Honteux du chancre noir suppuré des bateaux …
Concarneau, Concarneau
Ma ville où mes enfants sont plus beaux qu’un poème.
Il me fallait la mer pour mon orphelinat
Son spectacle irréel de vie obligatoire
Dont le râle de l’eau n’est jamais arbitraire
Ni le cri des oiseaux, dans ce monde insulaire
Où je pressens que la mort même pourrait mourir.
Il me fallait la mer étendue devant moi
Dans son linceul pisseux quand l’écume s’en mêle
Et rester là figé, longtemps planté devant,
Bête de désespoir, follement indécent,
Attendant, impudique, un miracle à venir …
Concarneau, Concarneau
Le miracle d’un port où voyager à terre
Qui garde des secrets à portée de ma vue
Quand le ciel sous la mer soulevant l’archipel
Ressuscite les îles qu’il nous cachait sous elle
Comme la mort nous cache ceux qu’on n'espère plus.
Le miracle d’un port où jouer à père et mère
En copiant des autres leur façon d’oublier
Dans ces bars familiaux où le temps lâche prise
Où l’on est vieux garçon dont les yeux s’alcoolisent
Qui rentre chez sa femme honteux et dérouté.
Concarneau, Concarneau
Ma ville où mes enfants sont plus beaux qu’un poème.
Oh ! Me défaire pour eux du strip-tease d’écrire
Ou savoir me cacher sous les mots qui me forcent
Désendiguer en moi tous ces cris des poètes
Comme des goélands à l’assaut de ma tête
Pour leur dire simplement que j’aimais bien rêver.
Oh ! Prendre enfin le temps de vivre une autre vie
Au milieu de ces gens ni meilleurs ni pires
Peut-être un peu plus fiers que je ne sais le dire
Imprudents vieux garçons à l’ombre de leur ville
Sous le regard vicieux de Korrigans débiles …
Pour suivre mes deux garçons qui jouent à «tu es mort !»
Concarneau, Concarneau
Ma ville où mes enfants sont plus beaux qu’un poème.
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dimanche, 17 décembre 2006
Au danseur, mon frère
© Jacques Deslandes - texte déposé à la sacem
L’avion s’élance
Comme deux bras tendus par l’amour pour embrasser le ciel
L’avion se cabre
Et moi je suis dans son ventre, les pieds soudain posés sur les nuages
Et je pense à toi …
Merci d’être si beau, si chaud, si frère
Merci d’être si grand lorsque ton corps s’étire
Et envahit l’espace
D’une musique recréée par ton pas.
Quand le silence incroyable des mots
Que l’arche de tes bras détermine
Dans un ciel de couleurs toujours réinventées
Fait surgir ton abécédaire
Comme un grand alphabet
De l’amour
De la vie
De la fierté d’être homme
Dans ce monde où chacun devrait n’ouvrir les yeux
Que pour donner dans un sourire ce que tu donnes avec ta force
Avec la puissance de tes muscles qui s’allongent
Et qui te font flotter dans l’air
Comme après l’amour quand l’un et l’autre ne savent plus
Qui a aimé le mieux, qui a reçu plus fort …
Ton art est humain parce qu’il est amour physique
Parce qu’on le voit
Parce que c’est vraiment toi qui fais vraiment l’amour
À la musique
A l’espace
A la couleur
Parce que c’est vraiment toi qui fais vraiment l’amour
A ceux qui te regardent
A ceux qui te reçoivent si bien
Qu’ils n’ont plus d’autre choix que celui de se nourrir de la beauté
La seule
Celle dont chaque membre est si nu
Qu’on ne lui voit plus que le cœur …
Et c’est ton cœur alors qui danse plus fort que toi …
Je t’admire, Gilles
Toi dont le mouvement est parvenu à épouser l’air.
N’atterris plus, le ciel des hommes est si vaste
Qu’il te faudra plus d’une vie
Pour expliquer à tous la magie de ton art.
Captain, votre avion vole, il ne danse pas,
Mon frère, lui, si ! …
Oh ! La sublime catharsis du danseur
Qui de son corps
Par tant d’efforts
Fait un chef-d’œuvre !
A Gilles, agile et si beau quand il danse, Février 1995
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mercredi, 19 juillet 2006
L'étranger
de Charles Beaudelaire
Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ?
Ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère !
Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
Tes amis?
Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
Ta patrie ?
J'ignore sous quelle latitude elle est située.
La beauté?
Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
L'or ?
Je le hais comme vous haissez Dieu.
Eh ! Qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
J'aime les nuages ... les nuages qui passent ... là-bas ... les merveilleux nuages !
Et pour suivre "l'invitation au voyage" de Beaudelaire , voici un excellent site qui lui rend hommage.
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lundi, 17 juillet 2006
Capitaine au long cours
© Jacques Deslandes - texte déposé à la sacem
Capitaine au long cours
Je sais toutes les mers
Je sais les océans
Et le rire des vents
Capitaine au long cours
J’ai une vie d’enfer
Et toujours je repars
Dans un foutu brouillard
Capitaine au long cours
Dès que la mer m’appelle
Je hisse la passerelle
Et je pars droit devant
Capitaine au long cours
Quand la mer se retire
C’est comme un souvenir
Que chantent les haubans :
Aventurier, c’est pas une existence
Partir, pour ne plus revenir
Aventurier, c’est un rêve d’enfance
Que tu n’as pas su retenir
Dans l’eau- du ca-niveau
Je po-sais mon - bateau
Mon ba-teau en - papier
En pa-pier qua-drillé
J’enle-vais mes- galoches
Je po-sais ma- sacoche
Et les- deux pieds- dans l’eau
Je sui-vais mon-bateau ! …
Capitaine au long cours
Je sais toutes les filles
Je sais toutes les putains
Et même des filles très bien
Capitaine au long cours
J’ai tant roulé ma bille
Que j’ai fait des enfants
Sur tous les continents
Capitaine au long cours
Dès que l’amour m’appelle
Je largue la passerelle
Et je prends du bon temps
Capitaine au long cours
Quand l’amour m’ensommeille
Je repense à la vieille
Qui me disait souvent :
Aventurier, c’est pas une existence
Une fille dans chaque port
Aventurier, c’est un amour d’enfance
Qui t’aura fait perdre le nord.
Dans l’eau - du ca-niveau
Je po-sais mon- bateau
Mon ba-teau en - papier
En pa-pier qua-drillé
J’enle-vais ses- galoches
Je po-sais sa- sacoche
Et les- deux pieds- dans l’eau
Elle sui-vait mon-bateau ! …
Capitaine au long cours
Je viens de jeter l’ancre
C’est pas que j’étais âgé
Mais j’étais fatigué
Capitaine au long cours
Il fallait que je rentre
Que je change de décor
De ma chasse au trésor
Capitaine au long cours
J’ai marié une belle
Et dans l’eau de la vaisselle
Noyé tous mes amours …
Capitaine au long cours
Mes croisières aujourd’hui
C’est ce bar des amis
Où je naufrage mes jours :
Aventurier, c’est pas une existence
Mais il ne faut pas revenir
Aventurier, c’est une seconde enfance
Qui ne devrait jamais finir ! …
Dans l’eau- du ca-niveau
Je po-se plus mon-bateau
Mon ba-teau en pa-pier
En pa-pier qua-drillé
J’enlève- plus mes- galoches
Je pose- plus ma- sacoche
Et les- pieds bien- au chaud
J’attends- d’me foutre à l'eau- à l’eau !
13:50 Publié dans Les Mots que je te dis ... | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, chanson, auteur, littérature, poète, diseur de poème, mer | | Facebook | | | Imprimer | |
dimanche, 16 juillet 2006
Il faut nous aimer sur Terre
Voici un texte méconnu de Paul Fort que sa femme, Germaine Tourangelle, m'a raconté avoir retrouvé sur un petit bout de papier en fouillant des piles d'autres documents ...
Voilà à quoi tient souvent le passage à la postérité de l'inspiration du poète : avoir l'instinct de griffonner les vers qui s'invitent sans prévenir dans sa tête et à une femme qui garde tout précieusement ...
Paul Fort (1872-1960), Prince des Poètes
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lundi, 03 juillet 2006
Rideau
© Jacques Deslandes - texte déposé à la sacem
Imagine que la vie soit comme une pièce de théâtre,
9 mois plus tôt, on frappe les 3 coups.
Et 9 mois plus tard ...
Pour ce tout petit frère
Que le hasard nous donne
Qui déchire sa mère
Au premier cri de l’homme
Rideau !
Pour cet étrange nain
Qui t’éveille la nuit
Et qui serre les poings
Et s’accroche à la vie
Rideau !
Pour ce curieux démon
Qui fréquente les fées
Et fait de ta maison
La maison d’un sorcier
Rideau ! Rideau ! Rideau !
Pour ce poète-roi
Qui invente des mots
En effaçant du doigt
La buée des carreaux
Rideau !
Pour cet adolescent
Qui rêve à la ronde
Qu’un jour il sera grand
Et refera le monde
Rideau !
Pour cette fille qui sourit
Sans préméditation
Et jette l’incendie
Dans le corps du garçon
Rideau ! Rideau ! Rideau !
Pour son premier baiser
Obtenu au chantage
Quand deux mains affolées
Dansent sur un corsage
Rideau !
Pour le premier matin
Qu’il se réveille deux
Pour le premier matin
Qu’on l’appelle «Monsieur»
Rideau !
Et pour la grande fête
Des jours renouvelés
Pour la joie satisfaite
De s’être mérités
Rideau ! Rideau ! Rideau !
Sur le flux des années
Qui passent et le bousculent
Et qui vont l’entraîner
Jusqu’à son crépuscule
Rideau !
Sur le fuite des jours
Qui tarit ses ivresses
Et tricote à l’amour
Son châle de tendresse
Rideau !
Sur la grève où soudain
Il se sent échoué
Avec au creux des reins
La rouille des années
Rideau ! Rideau ! Rideau !
Sur ce froid qui le glace
Et lui siffle la nuit
«Dieu comme le temps passe
Et comme tu as vieilli»
Rideau !
Sur cette main qui tremble
Quand il veut caresser
Ce gosse qui lui ressemble
Et l’appelle «Pépé»
Rideau !
Sur cette voix qui lui crie
Je ne veux pas mourir
On ne m’a pas tout dit
Je veux encore vieillir
Rideau ! Rideau ! Rideau !
Sur ce carré de terre
Où s’arrête le temps
Le temps d’une prière
Et d’un Saint-Sacrement
Rideau !
Sur ce carré de terre
Où sa vie n’est plus rien
Qu’une étrange chimère
Enfouie dans son écrin
Rideau !
Sur ce carré de terre
Homme où tu n’es plus rien
Qu’un nom sur une pierre
Qui nous dit « A demain »
Rideau ! Rideau ! Rideau !
23:45 Publié dans Les Mots que je te dis ... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : auteur, littérature, poète, diseur de poème, la vie, poésie, homme | | Facebook | | | Imprimer | |
mercredi, 10 mai 2006
Pour égayer ma maison
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