mercredi, 10 mai 2006
Pour égayer ma maison
13:50 Publié dans Parmi mes auteurs préférés | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, poème, poète, femme, poésie | | Facebook | | | Imprimer | |
lundi, 24 avril 2006
What a wonderful world
de Georges Weiss / Bob Thiele
I see trees of green, red roses too
I see them bloom for me and you
And I think to myself what a wonderful world.
I see skies of blue and clouds of white
The bright blessed day, the dark sacred night
And I think to myself what a wonderful world.
The colors of the rainbow so pretty in the sky
Are also on the faces of people going by
I see friends shaking hands saying how do you do
They're really saying I love you.
I hear babies crying, I watch them grow
They'll learn much more than I'll never know
And I think to myself what a wonderful world
Yes I think to myself what a wonderful world.
Oh Yeah
Si magnifiquement interprétée par le grand Louis Amstrong
19:15 Publié dans Parmi mes auteurs préférés | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, chanson, amstrong, merveilleux, monde | | Facebook | | | Imprimer | |
mardi, 28 mars 2006
Trahison
Quand tu trahis ton ami,
C’est que déjà
Tu es devenu
Ton propre ennemi.
18:45 Publié dans Les Mots que je te dis ... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, auteur, littérature, poète, diseur de poème, trahison, ami | | Facebook | | | Imprimer | |
lundi, 27 mars 2006
Pardon, Madame, pour un soir ...
Pour les amateurs de textes rares et curieux, j'ai retrouvé ce texte du chansonnier Jean Rieux qui date probablement des années 1920. Bonne lecture.
Le Boxeur Georges Carpentier s’en fut à New-York livrer le « combat de sa vie » contre l'américain Dempsey. Des fusées dans le ciel de Paris annoncèrent sa victoire ...
Quelques jours après Mme Curie revint d’Amérique, rapportant un peu de radium. Son retour passa totalement inaperçu.
Pardon, Madame, pour un soir ...
- Pardon, Madame, pour un soir
Où notre ciel est resté noir ! –
Mais nos provisions de fusées
Hélas! Se trouvaient épuisées ...
Oui, pardon pour le soir vide et mélancolique
Où vous nous reveniez, si grande, d’Amérique !
C’est que la veille un peuple entier
avait frémi pour Carpentier
C’était fatal ... Vous, vous étiez
Évidemment la bienfaitrice.
Mais les drapeaux étaient pliés
Et tiré le feu d’artifice ...
- Pardon, Madame, pour un soir
Où notre ciel est resté noir ! –
... Or, voyez-vous, ce Carpentier
Que nous avions chéri la veille,
C’est une sorte de merveille
Et – nul ne songe à le nier –
C’est un athlète, ma parole,
Auprès duquel le Discobole
Et le coureur de marathon
Apparaissent des avortons.
En smoking tout comme en cal’çon
C’est un brave et loyal garçon,
À la fois ardent et frivole,
Qui, pour fair’ cuire des marrons,
Fabriqu’ lui-même ses cass’roles ...
- Pardon, Madame, pour un soir
Où notre ciel est resté noir ! –
... Mais, n’est-ce pas, ce Carpentier,vous-même si vous le voyiez
« Notre Georges ! ... » rien qu’un’ minute,
vous diriez : « Ah ! la belle brute ! »
Et c’est quelque chose, cela
Évidemment ...Alors, voilà,
Madame, vous, vous n’apportiez
Au creux de vos deux mains unies,
qu’une étincelle de génie,
Une pauvre étincell’, tout’ petite, tout’, seule ...
Et lui nous rapportait des coups d’poing sur la gueule ...
Et ces gnons, si loin récoltés,
ces morniffs et ces ecchymoses,
Pour nous, Français, ça sont des choses
À quoi depuis l’antiquité
Nous ne savons pas résister.
- Pardon, Madame, pour un soir
Où notre ciel est resté noir ! –
Hélas ! du géni’ c’est le lot ...
Bienfaitric’ ... ça n’est pas un titre,
Pourquoi n’étiez-vous pas Charlot,
Douglas ...ou bien quelque autre pitre ?
Et puis enfin, votre ... machin
Votre radium ... ces noms latins
ça n’inspire pas confiance.
On aime les mots clairs, en France :
Swing, uppercut, bluff et knock-out,
C’est limpide, au moins, ça dit tout !- Pardon, Madame, pour un soir
Où notre ciel est resté noir ! –Pardon pour la gare déserte
Où nulle fleur ne fut offerte;
Pardon pour les trois journalistes
Qui poirautaient vagues et tristes;
Pardon pour tous les députés
Et tous les ministres restés
Auprès de belles sociétaires
Qu’ils désiraient à part entière.
Pardon pour le chef de l’État,
qui précisément ce soir-là
devait présider un gala
en l’honneur du Guatemala.
Pardon surtout ... oh ! grand pardon,
Pour les environ deux millions
D’enthousiastes citoyens
Qui ne fir’nt sur votre passage
La haie, ainsi qu’il est d’usage
Pour les cabots et les souvr’ains.
Pardon pour tout un peuple entier
Que l’on n’avait pas renseigné ...
- Un temps viendra, madame, où la pure étincelle
Que vous nous apportiez entre vos mains fidèles,
Sera le brasier merveilleux :
Force pour la jeunesse et santé pour les vieux;
Soulag’ra, guérira, fera même survivre !
(savants et bienfaiteurs par milliers vont vous suivre)
Chaque jour des milliers d’existenc’s s’ront sauvées ...
C’est pourquoi tous les soirs on verra des fusées
Pour tous les malades guéris,
Monter dans le ciel de Paris,
Du Sacré-Cœur à Notre-Dame ...
Des milliers de fusées, hautes, droites et blanches ...
- Et ce sera votre revanche,
Madame ...
19:10 Publié dans Parmi mes auteurs préférés | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : auteur, chansonnier, marie curie, texte | | Facebook | | | Imprimer | |
samedi, 11 mars 2006
Tu n’emporteras rien avec toi
De Pierre Béarn (1990)
Homme,
qui que tu sois
tu n’emporteras rien
avec toi.
Homme inhumain par habitude
ou par conviction,
Abel façonné par la vie
en Caïn pour les carnages,
quand donc jetteras-tu
tes masques de peinturlures
tes lauriers de prédateur ?
Tu n’emporteras rien
avec toi
Rien n’était urgent dans la vie
mais tu fus toujours pressé d’écraser
quiconque se mouvait dans d’autres couleurs.
Couleurs de peau, couleurs d’idées,
couleurs de tous les drapeaux coupables,
couleur des uniformes truqués.
Tu n’emporteras rien
avec toi
Iraniens, Irakiens, qu’espérez-vous
sur vos champs puants de pétrole ?
Israéliens, Palestiniens,
n’étiez-vous pas du même sang ?
Et vous mes Africains,
mes rois nègres, mes nomades
des sables quadrillés par les Blancs
pourquoi jaillir en ennemis
hors du feu chantant de vos danses ?
Vous n’emporterez rien
avec vous.
O mes peaux Rouges de l’enfance
mes Arméniens de la vengeance,
peuples bafoués et méprisés
et vous ! coffres-forts de l’aisance
vous n’emporterez rien
avec vous.
Est et Ouest dressés
en face à face dérisoire
où donc prenez-vous vos points cardinaux ?
Vous n’emporterez rien
avec vous.
Policiers et soldats victimes
des voix de l’anonymat,
peuples mal soumis des usines
et vous, mes clochards de la vie
vous n’emporterez rien avec vous.
Hommes déchirés de races
et de convictions ennemis,
Hommes drogués, saoulés d’argent
dans la fermentation des convoitises,
qui donc pourrait vous pardonner
dans l’au-delà ?
Vous n’emportrez rien
avec vous.
Que tu sois né du Christ ou de Lénine
de Mahomet ou de Bouddha
ou d’un ventre mal défini
tu n’emporteras rien
avec toi.
Voir aussi un autre extrait de ses textes "L'hymne à la bête" qu'il a eu la gentillesse de me dédicacer.
00:10 Publié dans Parmi mes auteurs préférés | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poète, littérature, auteur, homme | | Facebook | | | Imprimer | |
vendredi, 10 mars 2006
Le courant d'air
23:35 Publié dans Parmi mes auteurs préférés | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, littérature, poète, mère, mort, poème | | Facebook | | | Imprimer | |
samedi, 12 novembre 2005
Aux fils des mères encore vivantes ...
22:40 Publié dans Parmi mes auteurs préférés | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, littérature, mère, mort, fils | | Facebook | | | Imprimer | |
mardi, 13 septembre 2005
Le métier de mère
Voici un magnifique poème du poète vietnamien Che Lan Vien. Poème écrit en 1966 et que pendant plus de 10 ans, j’ai dit à quelques milliers d’enfants européens à l’occasion de conférences.
Hélas, ce poème est peu connu … Pourtant, son titre est magnifique et d’une extraordinaire actualité- mais c’est bien ça précisément la force de la poésie, celle d’être immortelle-, le poème s’appelle « Le métier de mère ».
LE METIER DE MERE de Che Lan Vien
Chez nous, le métier de mère est difficile.
Il est d’autres pays où les mères
enseignent à leurs enfants l’amour des fleurs …
Chez nous, il nous faut d’abord leur apprendre
comment on évite les bombes …
Il est d’autres pays
où les mères enseignent à leurs enfants à reconnaître les sons de la musique et le chant des oiseaux …
Ici, il faut leur enseigner la différence entre le grondement
d’un B.52 et celui d’un F.105.
Sainte Vierge qui tenez votre enfant dans vos bras depuis 1966 années
Savez-vous que pendant des mois dans mon pays
les mères du Vietnam dorment loin de leur fils ?
Il est des temps où les mères
enseignent à leurs enfants le métier d’homme.
Il est des temps où il faut faire plus.
Il faut leur apprendre à devenir des héros.
17:10 Publié dans Parmi mes auteurs préférés | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : chanson, littérature, poète, guerre, mère, poésie | | Facebook | | | Imprimer | |
dimanche, 28 août 2005
Pour vous mettre l'eau à la bouche
Et vous inspirer peut-être ...
Voici quelques unes de mes créations en cuisine.
Menu « Bordelais » :
- Soupe à l’oignon gratinée
- Salade de chèvre chaud, au roquefort et aux noix
- Filet Mignon de bœuf à la sauce Bordelaise
- Pomme Bonne Femme
Menu « Sud-Ouest » :
- Garbure
- Salade landaise à la mousse de foie gras
- Granité au Grand Marnier
- Confit de canard aux cinq fruits du verger ou Salmis de caille farcie aux trois raisins
- Crêpe dentelle « La Bretonne » : pommes chaudes caramélisées, flambée au Calvados
Menu «Cap Tourmente» :
- Soupe de Poisson à la Bretonne
- Salade tiède de rillettes d’oie maison et de confit d’oie slicé
- Pommelé d’aiguillettes d’oie du Manitoba au riz sauvage
- Crêpe dentelle avec glace et coulis de fruits
Menu « Grand Nord » :
- Sagamité (soupe traditionnelle indienne)
- Assiette du Pionnier
- Granité aux zestes d'orange amère
- Tournedos de Caribou du Nunavut au riz sauvage et aux chanterelles ou Carré de Biche à la mûre et aux bleuets sur gratin de patates bleues de l'île d'Orléans
- Omelette Norvégienne flambée
Plats des grandes occasions :
Rôti de lotte piqué à l’ail et son corail de St Jacques façon Monique Corello
Ragoût de Homard de l'île du Prince Edouard aux petits légumes à la Curnonsky
Ris de veau financier à l’ancienne à la manière de Raymond Oliver
La Truite et ses légumes farcis aux trois poissons
menu_st_valentin_2003.doc
11:35 Publié dans Secrets de Chef et livre d'Or | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Cuisine, Recettes, gastronomie | | Facebook | | | Imprimer | |
samedi, 27 août 2005
Un Poète (Boris Vian)
Un poète
C'est un être unique
A des tas d'exemplaires
Qui ne pense qu'en vers
Et n'écrit qu'en musique
Sur des sujets divers
Des rouges ou des verts
Mais toujours magnifiques.
La vie c'est comme une dent
La vie, c'est comme une dent
D'abord on y a pas pensé
On s'est contenté de mâcher
Et puis ça se gâte soudain
Ça vous fait mal, et on y tient
Et on la soigne et on s'en soucie
Et pour qu'on soit vraiment guéri
Il faut vous l'arracher, la vie
Pour en découvrir plus, voir le site le petit cahier du grand Boris Vian
13:55 Publié dans Parmi mes auteurs préférés | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie, chanson, poète, la vie, Boris vian | | Facebook | | | Imprimer | |
samedi, 20 août 2005
Une bonne vinaigrette
Comment réussir à tout coup une bonne vinaigrette?
Rien de plus simple à condition de respecter les quelques règles élémentaires suivantes :
- mélangez de façon homogène un jaune d'oeuf avec une cuillerée à soupe de vinaigre et une autre de moutarde de Dijon,
- salez, poivrez et ajoutez des herbes (persil, herbes de Provence) si vous voulez
- pour monter régulièrement l'émulsion, incorporez progressivement l'huile.
Une fois que vous avez votre quantité voulue de vinaigrette, ajoutez-y une cuillerée à soupe d'eau pour finir de la lier et de la stabiliser. Ajustez l'assaisonnement sel-poivre.
Et vous voilà prêt(e) à impressionner tous vos amis par le goût inimitable de vos salades ...
17:40 Publié dans Secrets de Chef et livre d'Or | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Recettes, cuisine, secret de chef, vinaigrette | | Facebook | | | Imprimer | |
lundi, 15 août 2005
Confit de Canard aux fruits du verger
Un jour, un client m'a fait le plus beau compliment qui soit sur ce plat en déclarant que c'était selon lui le meilleur confit de canard qu'il lui ait été donné de déguster en Amérique du Nord et ce au gré de tous ses nombreux voyages "coast to coast".
"Ti-Gourmand" était le 1er restaurant que j'ai créé au Québec, sur la Côte de Beaupré, à l'est de la ville de Québec.
18:30 Publié dans Secrets de Chef et livre d'Or | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Recettes, cuisine, secret de Chef, Gastronomie | | Facebook | | | Imprimer | |